Les deux familles, Planta de Wildenberg et de Bouillanne, sont-elles unies par le sang ?

Vers 880 les ducs d’Aquitaine étaient devenus très puissants. Sigisbert IV eut un fils Sigisbert VI appelé prince Ursus. Lorsqu’il fut nommé roi, il monta une insurrection contre le roi Louis II, il fut aidé par Bernard d’Auvergne et par le marquis de Gothie. Ursus mourut en Bretagne vers la fin du IXè siècle. Le sang mérovingien coulait dans les veines des ducs de Bretagne et d’Aquitaine. Une partie de cette famille partit pour l’Angleterre où elle fonda la branche appelée “Planta”.

Extrait du site internet Histoire de France, Descendance des Mérovingiens, 1996.


Armoiries de Thomas Planta (1520-1565), évêque de Coire.
Armoiries de Thomas Planta (1520-1565), évêque de Coire.

Je recherche des membres de la famille Planta et/ou Planta de Wildenberg qui accepteraient de faire une analyse de ADN-Y généalogique en laboratoire, par l’entremise de l’entreprise américaine Family Tree DNA, pour établir de façon définitive si — oui ou non — cette famille est liée à la famille de Bouillanne. En effet, j’ai le pressentiment que les de Bouillanne et les Planta ont la même origine (IXe siècle). Les de Bouillanne et les Planta ont habité les mêmes régions, le Dauphiné (en France) et la Suisse. Nous avons participé à l’Assemblée de Vizille en 1788, qui préfigura la Révolution Française et nous possédons le même meuble sur nos blason réciproques, c’est-à-dire la Patte d’Ours.

Comme par hasard, Pierre-Paul-Dominique-Henri Boyer de Bouillane et Joseph de Planta de Wildenberg étaient tous les deux des membres titulaires de la Société d’archéologie, d’histoire et de géographie de la Drôme.

J’ai récemment obtenu mes résultats ADN-Y chez Family Tree DNA. Si un membre de la famille Planta et/ou Planta de Wildenberg décidait de prendre aussi un test ADN (qui consiste en un petit prélèvement de salive), cela pourrait confirmer de façon définitive si nous descendons ou non d’un ancêtre commun. La généalogie par ADN, bien établie en Suisse, permet d’y pousser les travaux. Les archives très riches de la Confédération helvétique permettent en outre d’espérer quelques réponses documentaires sur les origines de la famille. Avec l’obtention des résultats ADN typiques du “chromosome Y”, des concordances ADN nous seront peut-être fournies entre la famille Planta, Planta de Wildenberg et la famille de Bouillanne de la diaspora franco-suisse et nord-américaine. Ces concordances privées viennent avec des coordonnées et ouvrent une porte à l’acquisition de nouvelles informations.

La famille de Bouillanne et la famille Planta de Wildenberg

Correspondance d’Ursule Novel, baronne AngleysLes membres de la famille Planta de Wildenberg ont très souvent côtoyé les membres de la famille de Bouillanne. Par exemple lors de la représentation de La Gageure imprévue de Sedaine, et Le Faucon et les Oies de Boccace de la Drevetière de l’Isle, au théâtre la Petite Scène durant laquelle on reconnaissait dans l’assistance le baron et la baronne de Planta de Wildenberg, ainsi que Marie Boyer de Bouillane (fille du célèbre magistrat), dame d’honneur, représentant Son Altesse Royale Madame la duchesse de Vendôme. [1]

Nous les retrouvons encore une fois dans une alliance commune par le biais des familles Angleys et du Pré de Saint-Maur. En effet, un fils d’Henry Angleys, Gabriel Angleys né en 1928 (et encore vivant) a épousé Monique du Pré de Saint-Maur née en 1935 (et encore vivante). Or, la sœur de Monique, Jacqueline du Pré de Saint-Maur (1920-2005) avait épousé Philippe Boyer de Bouillane né en 1921. Ce Philippe Boyer de Bouillane est un fils de Charles Boyer de Bouillane (1885-1940), et donc un petit-fils de Paul Boyer de Bouillane (1848-1908).

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Veuillez cliquer sur l’image ci-dessus pour l’agrandir.

La photo ci-dessus, gentiment remise par Monsieur Pierre X. Angleys, date de septembre 1907. Elle a été prise à Barberaz, près de Chambéry en Savoie, où les Angleys possédaient la villa Vermont construite par Jean-Marie, 1er  baron Angleys (1813-1886) et père de Ferdinand. On peut voir sur cette photo, assise à la droite d’Ursule, Marie de Planta de Wildenberg (1872-1954), l’épouse d’Henri Rivérieulx de Chambost de Lépin (1871-1951). Il y avait eu fête ce jour-là et c’est l’occasion de la photographie de groupe. En effet on célébrait les noces d’argent (25 ans de mariage) d’Auguste Angleys (1854-1917), frère cadet de Ferdinand, avec Jeanne Rivérieulx de Chambost de Lépin (1854-1926), sœur aînée d’Henri Rivérieulx de Chambost de Lépin.

Planta von Wildenberg (Coire, Suisse)
Planta von Wildenberg (Coire, Suisse)

Monsieur Angleys a rassemblé la correspondance d’Ursule Novel, baronne Angleys, écrite entre 1894 et 1925. [2] Nous y retrouvons deux références à la famille Boyer de Bouillane : la première référence se trouve parmi les Extraits de lettres supplémentaires, à la page 68 du Tome 6 (chronologiquement en 1910). La deuxième référence se trouve dans une lettre d’Ursule Angleys à sa fille Paule et se trouve à la page 104 du Tome 4 (écrite en 1916).

Nous retrouvons aussi dans cette correspondance trois références à la famille Planta de Wildenberg. Hormis la photo ci-dessus, ce nom apparaît en note à la page 10 du Tome 2 de l’ouvrage, tandis que la troisième référence apparaît en note à la page 37 du Tome 5, à propos du couple des Henri de Chambost qui résidait à Montélimar.

Ces Chambost étaient alliés aux Angleys de la manière suivante. Le frère cadet de Ferdinand Angleys (l’époux d’Ursule Novel) était Auguste Angleys. Auguste Angleys avait épousé en 1882 Jeanne Rivérieulx de Chambost de Lépin (1854-1926) dont le frère cadet était Henri Rivérieulx de Chambost de Lépin, l’époux de Marie de Planta de Wildenberg. Dans un message daté du 10 octobre 2016, Pierre X. Angleys m’écrivait :

“Je vous autorise à partager l’information généalogique que je vous ai communiqué sur votre site Internet, de façon à ce que toute personne comme vous ou moi passionnée de généalogie puisse en profiter gratuitement, comme vous l’avez fait de façon remarquable avec votre propre site”. [3]

Selon moi, s’il y a des liens ancestraux entre les de Bouillanne et les Planta de Wildenberg (ou Planta), ceux-ci dateraient possiblement du IXe siècle, et seules les analyses ADN-Y génétiques pourront le confirmer. Je suis donc à la recherche active des descendants de la famille Planta et Planta de Wildenberg. J’ai déjà écrit à quelques membres de cette famille en France et en Suisse, parmi lesquels nous retrouvons des avocats et des banquiers de renom. J’espère recevoir des réponses sous peu. J’ai aussi lancé quelques “bouteilles à la mer” sur des sites internet généalogiques tels que Généalogie.com, Généatique.com, Généanet.org et NosOrigines.qc.ca. En espérant que toutes ces démarches apporteront des résultats concluants.

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NOTES ET RÉFÉRENCES :

  1. André du Fresnois : La Revue critique des idées et des livres, tome XXI, No. 122, 10 mai 1913, pp. 330-331).
  2. Pierre X. Angleys : Correspondance d’Ursule Novel, baronne Angleys écrite entre 1894 et 1925. Édition en 6 tomes préparée par Pierre X. Angleys, 120 pages chacun, donc 720 pages au total, au format A4.
  3. Aucune personne n’est autorisée à utiliser l’information textuelle de la correspondance d’Ursule Novel (1894 – 1925), c’est-à-dire les extraits de lettres, à des fins commerciales.

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Lorraine Lefebvre
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« Merci de continuer à chercher la vérité. Moi je n'ai pas ton énergie, ta force, puis je pleure bien souvent devant notre impuissance. »

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